Le monde dans lequel nous vivons évolue à une vitesse fulgurante. Crises sanitaires, instabilités économiques, catastrophes naturelles, tensions géopolitiques, dérèglements climatiques… autant d’événements qui nous rappellent à quel point notre confort quotidien repose sur un équilibre fragile. Le survivalisme et l’autosuffisance ne sont donc pas des pratiques alarmiste ou de repli, mais au contraire une démarche lucide et responsable : celle de prendre en main notre avenir, de protéger nos proches et de préserver notre autonomie face à l’imprévu.

Je pars de l’idée qu’être préparer au mieux en cas de changement majeure, c’est considérer ça comme une véritable assurance vie : lorsque nous assurons notre maison ou notre véhicule, nous les souscrivons non pas parce que nous espérons un accident, mais parce que nous savons qu’il vaut mieux être protégé que pris au dépourvu. Le survivalisme et l’autosuffisance devraient être perçus exactement de la même manière. Il est donc essentiel d’assurer notre autonomie alimentaire, énergétique et matérielle, cultiver sa nourriture, apprendre à stocker intelligemment, connaître les gestes essentiels en cas d’urgence… autant de savoirs et de compétences qui renforcent notre liberté et notre sécurité. Le survivalisme, c’est avant tout une philosophie de vie tournée vers l’anticipation, la maîtrise de soi et le respect de notre environnement. S’y intéresser aujourd’hui, c’est faire le choix de ne pas le subir demain.

« Le confort est fragile, la préparation est durable »